http://semaine.aqps.info/
Me voilà rassuré!
Et pourtant.....
lundi 31 janvier 2011
dimanche 30 janvier 2011
Effet domino
J'ai écris le commentaire plus bas sur le blog de l'UCL à la suite de la lecture de ceci :
http://www.causecommune.net/actualite/2011/01/le-monde-arabe-est-en-feu-dialogue-avec-un-anarchiste-syrien.
Je ne pense pas en dire davantage pour l'instant, mais de toute façon je ne sais pas si j'aurai vraiment quelque chose à rajouter plus tard. Je vais tenter de suivre la situation comme je peux, mais je ne pense pas que l'État capitaliste va tomber demain matin....
Étonnant de voir que ça prend l'exemple d'un peuple révolté pour donner le goût à d'autres de faire la même chose, mais ça peut se vérifier historiquement (mai 68 étant un des exemples les plus récents). Dans les faits, y'a rien qui commande à un peuple d'attendre son voisin, mais je suppose que cela découle de comportements humains, sans vouloir faire de la psycho pop des masses à 5 cènes...Pour le reste je suis assez cynique et je ne m'énerve pas le poil des jambes avec ces révoltes (en Grèce aussi, ça brassait), mais si ça pourrait aboutir à l'augmentation du niveau de vie de la population (point de vue économique) et quelques libertés démocratiques, ce serait déjà beaucoup. Mais encore là, on devra attendre les développements. Sinon je retiens que personne n'a vu ça arrivé, comme d'habitude. Ça aussi c'est une caractéristique historique. Alors quand j'entends qu'il ne se passera jamais rien au Québec, je prends ça avec un gros grain de sel. On ne le sait pas, pas même les «grands intellectuels».
jeudi 20 janvier 2011
Je me révolte, donc nous sommes
Le titre de mon billet est basé sur une citation de Camus. On pourrait penser que c'est une manière chauvine de dire les choses et peut-être est-ce vrai, mais tout dépend de la façon que l'on conçoit un tel énoncé. La révolte selon moi doit partir de l'individu d'abord et avant tout. Si l'individu ne prend pas conscience d'être devant une situation «révoltante», il n'agira pas et demeura au même point initial. Sans prise de conscience et capacité individuelle à s'indigner, il n'y aucune révolte possible. Et puis une situation n'est jamais révoltante en soi. C'est l'individu qui pose un jugement de valeur par rapport à une situation x ou y. Il est vrai que la société véhicule des valeurs elle-même, mais si l'on veut des changements sociaux, on ne peut attendre que la société évolue par elle-même. On doit l'aider. Et cela passe par une prise de conscience individuelle, une critique de la société et une volonté d'action de l'individu en question.
Mais ne pensez pas que j'ai succombé aux chants de sirène de Max Stirner. Tout changement social passe par l'action collective. Je ne sais pas si un individu seul à déjà réussi à changer quoi que ce soit d'important dans l'Histoire et une ampoule ne compte pas. De toute manière, la personne qui change l'ampoule est rarement celle qui l'a fabriquée. Le langage même est impossible en dehors de la collectivité. Ce n'est pas inné, mais un acquis social. Ce qui est innée (à ce que j'en sais), c'est la capacité de l'être humain à parler. Mais il a besoin de quelqu'un d'autre pour le développer (règle général, ses parents). Le même constat peut se faire pour l'écrit et des besoins fondamentaux comme se nourrir et se vêtir (on pourrait m'argumenter se vêtir, mais bonne chance toutE nue en plein hiver au Québec!). Même l'anarchiste individualiste le/la plus bornéE ne laisserait pas un nouveau né seul en plein centre-ville ou en pleine jungle, car il/elle sait très bien que seul, le nouveau né ne peut survivre. À moins que quelqu'un d'autre ne récupère l'enfant, il ne survivrait pas, ce qui prouve que l'être humain est un animal social.
La société dans laquelle nous vivons est extrêmement malade et si nous ne faisons rien collectivement, nous allons nous ramasser avec de sérieux problèmes sur les bras. Nous ne pouvons pas traiter de problématiques comme l'itinérance, le chômage et la pédophilie (si vous saviez...) sur une base purement individuelle, car ces problèmes ont tous des origines sociales. La société dans laquelle nous vivons fais tout pour démoraliser et même déshumaniser la «masse» (terme péjoratif s'il en est un). IsoléE, seule la dépression vous attend, mais le fait de se rassembler peut renverser le cours des choses.
J'écris cela parce que j'en viens souvent à m'auto-déprécier, ce qui rend la contestation beaucoup plus difficile. Aussi, il est difficile d'éviter tous les pièges en provenance des autorités en place et c'est surtout de ça dont je voulais parler. Je viens que je ne crois plus en rien ni à personne et surtout pas en moi, ce qui fait que je n'entrepends pas grand chose.
Il faut savoir rester fortE, même si on est alerte et renseigné face à tout ce bombardement de défécations en provenance de la société spectaculaire-marchande.
Et même si j'ai souvent envie de tout laisser tomber, il y a qelque chose qui mérite qu'on s'oppose, qu'on s'indigne et surtout pour qui on cherche des solutions. On appelle ça la dignité humaine.
Muse - Time Is Running Out
envoyé par SouCaline. - Regardez d'autres vidéos de musique.
Ps: Je sais que Muse est un gros groupe de rock qui fait pas mal d'argent et qui est avec une grosse compagnie de disque qui fait de même. Le rock (du moins l'industrie du rock) est une chimère dont on devra se débarassser. Woodstock était un leure. Mais avouez que ça déménage...
Ps 2: Je n'ai pas choisi ces deux images au hasard.
dimanche 16 janvier 2011
dimanche 2 janvier 2011
De l'autre côté du mirroir
Je vais peut-être me répéter ici, car dans le fond le thème que je vais aborder est sensiblement le même que j'avais abordé dans ce billet : http://anarhilisme.blogspot.com/2010/10/la-derive.html. Toutefois ce n'est pas un sentiment qui est facile à rendre et ce n'est pas un sujet qui est beaucoup abordé, voir ce n'est pas un sujet qui est abordé du tout. Cela relève peut-être trop du vécu personnel pour être partagé en tant qu'expérience humaine. En même temps cela ressemble à ce que Camus appelait le sentiment d'exil dans son propre pays, un exil sans terre de retour. Ou du thème de l'étranger (étranger au monde et à la société). Je présume que c'est le genre de chose que plusieurs vivent, mais à leur façon, sans pouvoir le partager avec les autres, car les gens le vivent séparéEs les unEs des autres et à leur propre façon. Je crois quand même que le sentiment est plus intense et plus prolongé chez certaines personnes.
Je parle de la distance qui s'est installé entre moi et les autres. Entre moi et le monde. Pourtant à priori je suis quelqu'un de somme toute fort banal, qui passerait inaperçu un peu n'importe où. Du moins si on ne porte pas attention au fait que je ne fit pas dans le décors, que je suis toujours à part du groupe et que dans mon silence inquiétant, je ressemble à un tireur fou qui attend son heure. Bon j'exagère un peu, mais vous voyez le genre. Mais encore, ce n'est qu'un sentiment personnel. Je ne sais pas vraiment ce qu'est la perception des autres à mon endroit. Mais je ne crois pas être très apprécié des gens en général et je leur renvoi la pareille. Je ne les déteste pas forcément, mais est-ce que je les aime? Je ne pense pas. Pris à part, une fois de temps en temps peut-être. Un peu moins quand ils sont en mottons et que je les vois de façon répétitive.
Bon je présume que tout ça sonne terriblement mal, mais ma façon de percevoir les choses se comprend peut-être mieux si j'explique davantage d'où provient l'origine de mon point de vue, si négatif sur l'espèce humaine et sur la vie en général. Disons que c'est comme si je me situais de l'autre côté d'un miroir. Le monde réel se trouve de l'autre côté et le monde dans lequel je me situe est froid et inhabité (en dehors de moi-même). Je peux voir le monde réel (celui dans lequel tout le monde évolue) et je peux le percevoir en partie avec le reste de mes sens, mais il me demeure totalement inaccessible. Je suis prisonnier de l'autre côté du miroir et je n'arrive pas à briser la surface dure qui me sépare du reste des gens, du monde et de la vie.
Dans le fond ce n'est pas tant que je n'aime pas les gens, je n'aime pas le fait qu'ils m'échappent et me soient inaccessibles. La communication est extrêmement laborieuse. Du moins elle demande beaucoup de temps et de patience. La plus part des gens n'ont ni le temps, ni la patience nécessaire.
Je crois bien que ce soit à moi de me sortir de cette position fâcheuse et de passer de «l'autre côté» du miroir, mais ce n'est pas évident. Plus facile de s'en prendre à quelque chose de tangible et de matériel qu'à des barrières psychologiques et émotionnelles. Tout ça relève de l'insaisissable et je ne crois pas avoir déjà réussi à expliquer ce phénomène à quelqu'un d'autre. Je ne suis pas certain de le comprendre moi-même. Et bien que je sache que je doive passer de l'autre côté, je ne suis pas certain que je serais bien accueilli, une fois rendu parmi mes semblables.
Il faut aussi envisager le fait qu'on préfère que je reste de mon côté et qu'à la limite, ce sont les gens que je voudrais rejoindre qui m'y ont enfermé.
Je parle de la distance qui s'est installé entre moi et les autres. Entre moi et le monde. Pourtant à priori je suis quelqu'un de somme toute fort banal, qui passerait inaperçu un peu n'importe où. Du moins si on ne porte pas attention au fait que je ne fit pas dans le décors, que je suis toujours à part du groupe et que dans mon silence inquiétant, je ressemble à un tireur fou qui attend son heure. Bon j'exagère un peu, mais vous voyez le genre. Mais encore, ce n'est qu'un sentiment personnel. Je ne sais pas vraiment ce qu'est la perception des autres à mon endroit. Mais je ne crois pas être très apprécié des gens en général et je leur renvoi la pareille. Je ne les déteste pas forcément, mais est-ce que je les aime? Je ne pense pas. Pris à part, une fois de temps en temps peut-être. Un peu moins quand ils sont en mottons et que je les vois de façon répétitive.
Bon je présume que tout ça sonne terriblement mal, mais ma façon de percevoir les choses se comprend peut-être mieux si j'explique davantage d'où provient l'origine de mon point de vue, si négatif sur l'espèce humaine et sur la vie en général. Disons que c'est comme si je me situais de l'autre côté d'un miroir. Le monde réel se trouve de l'autre côté et le monde dans lequel je me situe est froid et inhabité (en dehors de moi-même). Je peux voir le monde réel (celui dans lequel tout le monde évolue) et je peux le percevoir en partie avec le reste de mes sens, mais il me demeure totalement inaccessible. Je suis prisonnier de l'autre côté du miroir et je n'arrive pas à briser la surface dure qui me sépare du reste des gens, du monde et de la vie.
Dans le fond ce n'est pas tant que je n'aime pas les gens, je n'aime pas le fait qu'ils m'échappent et me soient inaccessibles. La communication est extrêmement laborieuse. Du moins elle demande beaucoup de temps et de patience. La plus part des gens n'ont ni le temps, ni la patience nécessaire.
Je crois bien que ce soit à moi de me sortir de cette position fâcheuse et de passer de «l'autre côté» du miroir, mais ce n'est pas évident. Plus facile de s'en prendre à quelque chose de tangible et de matériel qu'à des barrières psychologiques et émotionnelles. Tout ça relève de l'insaisissable et je ne crois pas avoir déjà réussi à expliquer ce phénomène à quelqu'un d'autre. Je ne suis pas certain de le comprendre moi-même. Et bien que je sache que je doive passer de l'autre côté, je ne suis pas certain que je serais bien accueilli, une fois rendu parmi mes semblables.
Il faut aussi envisager le fait qu'on préfère que je reste de mon côté et qu'à la limite, ce sont les gens que je voudrais rejoindre qui m'y ont enfermé.
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