dimanche 11 décembre 2011

La solution étatique

n'est pas une solution! Québec solidaire ne travaille pas pour le bien commun, mais pour son propre bien. Lui et ses dirigeants et dirigeantes recherchent le pouvoir, comme tout parti politique.

Sociaux-démocrates, socialistes et communistes, nous ont démontré au cours de l'Histoire, qui n'intéresse personne il faut croire, qu'un parti ne peut pas se substituer au peuple, aux citoyenNES ou aux travailleurs et travailleuses. La représentation est un leurre.

La seule façon pour un être humain fait de chair et de sang de faire valoir ses intérêts, c'est en parlant et en agissant en son nom propre. Tous les autres qui voudraient le faire à sa place ne sont que des charlatantEs. Des charlatantEs peut-être bien intentionnéEs (c'est loin d'être toujours le cas), mais des charlatantEs tout de même.

Les anarchistes se démarquent à ce niveau, du moins en théorie. On ne peut que déplorer que plusieurs ont choisi d'abandonner les principes libertaires pour supporter QS ou autres partis politiques. Comme il faut déplorer que le groupe «anarchiste» le plus critique sur ce terrain à Montréal, soit en fait une secte de staliniennEs remplie de têtes brûlées aux comportement douteux et principes aléatoires. Tout ce débat n'a pas lieu et sombre dans la bouffonnerie avant d'avoir émergé.

Il faut sortir du cirque électoral, des syndicats, des assos étudiantes, de Green Peace et autres organisations réformistes. C'est la seule façon de faire de la politique autrement. Et à ceux et celles qui me reprocheraient de ne rien faire, c'est parce que je trouve que vous faîtes n'importe quoi que je n'embarque pas avec vous.

Un contexte révolutionnaire, ça ne tombe pas des arbres. Oui il y a des évènements extérieurs à nous, mais jamais il y aurait eu un début de révolution en Espagne sans tous ces journaux anarchistes, écoles alternatives libertaires et organisations anarchistes, qui des années avant que quoi que ce soit ne commence en Espagne, défrichaient le terrain. Et une de leurs erreurs principales, est justement d'avoir fait confiance au gouvernement, à leurs représentantEs, dont 4 «anarchistes» sur qui on ne pourra jamais dire assez de mal. Ils et elles ont tué la révolution et aujourd'hui l'espèce humaine contemple sa propre déchéance, sa propre finalité.

N'oubliez pas que le temps investi dans une instance purement réformiste est du temps qui ne peut être investi dans une instance révolutionnaire et ce faisant, on crée nous-mêmes le contexte dans lequel nous évoluons. C'est une évidence, mais une évidence qui passe trop souvent sous silence.

Au lieu de reprocher aux radicaux et radicales qui sont dans leur coin de ne rien faire, pourquoi ne pas arrêter de tenter de maintenir cette pourriture de société en place et tous et toutes se rejoindre dans la joie pour construire quelque chose de neuf, pas au nom des autres, pas pour les autres, mais pour nous-mêmes? Et personne ne sera forcée. Personne ne sera obligée de participer, si ça ne lui dit rien. Personne ne devra nous subir. Et on ne représentera personne d'autres que nous-mêmes, donc on ne représentera personne.

C'est une idée comme ça.