vendredi 27 août 2010

Vers une troisième guerre mondiale?

Texte intéressant de Michel Chossudovsky :

http://globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=20403

Scénario alarmant, mais il y a des signes inquiétants. Et on ne peut pas l'accuser d'être un simple illuminé :


«Michel Chossudovsky is an award-winning author, Professor of Economics (Emeritus) at the University of Ottawa and Director of the Centre for Research on Globalization (CRG), Montreal. He is the author of The Globalization of Poverty and The New World Order (2003) and America’s “War on Terrorism” (2005). He is also a contributor to the Encyclopaedia Britannica. His writings have been published in more than twenty languages

Chomsky sonnait également l'alarme dernièrement : http://www.zcommunications.org/the-iranian-threat-by-noam-chomsky.

Le pire dans tout ça est que si une guerre devait approcher (quelque soit l'ampleur du conflit), nous serions incapables de l'arrêter. On revivrait la même farce que nous avons vécue quand nous nous sommes opposéEs à la guerre contre l'Iraq, mais avec un mouvement pour la «paix» (laquelle?) moins vigoureux.

Repentez-vous, bande de caves.

jeudi 12 août 2010

Pourquoi ce blog est insignifiant

Parce qu'il n'a pas encore été interdit.

vendredi 6 août 2010

Nous sommes des acteurs et des actrices historiques

Mais plus souvent qu'autrement, nous agissons entant que spectatrices et spectateurs. On ne répétera jamais assez que la révolte doit partir de l'individu pour s'étendre à la majorité de la population et ce dans le but d'obtenir une révolution. L'individu au dépend du collectif ou le collectif au dépend de l'individu, c'est un faux débat.

Bien sûr, je me rend compte ici qu'on peut aussi perpétrer des génocides avec nos mains, s'emparer du pouvoir par l'entremise de l'État ou se contenter de se battre pour des réformes. Rien de tout ça ne m'intéresse.

Ultimement nous avons des choix à faire, à l'intérieur des possibilités qui s'offrent à nous. Ce qui est possible ou impossible est matière à débat, surtout si on considère que l'être humain a trouver le moyen de contrecarrer la loi de la gravité.

Un peu comme Slavoj Zizek, j'aurais tendance à prôner une forme ou une autre de retraite face à la sphère politique et à celle des mouvements sociaux, afin de mieux les analyser et de mieux comprendre ce que l'on fait ou l'on ne fait pas. Nous n'allons pas dans la bonne direction, j'en suis convaincu. Hors, nous devons savoir par où aller avant de donner un coup sur le volant.

Mais cette retraite ne serait être définitive, surtout au moment où tout s'écroule autour de nous. Le paradoxe c'est qu'il y a urgence à agir. En même temps faire n'importe quoi ne nous avancerait à rien. J'espère juste que de cette retraite pourrait surgir quelque chose de positif.

Au fond, c'est bien plus un appel à l'action qu'autre chose. Simplement, toute action doit être précédée de réflexions, sans ça on se plante. Et à voir ce qui se fait, on ne réfléchi pas assez, malgré les bonnes intentions en présence.

Il faudrait juste arrêter d'attendre après le messie et puis penser et agir par nous-mêmes. On doit cesser de remettre notre propre sort dans les mains d'autrui, ce qui est la base même de notre société et du principe de «représentativité».

Finalement, si je ne suis pas d'accord avec l'approche de l'UCL ou de Québec Solidaire (par exemple), au moins eux et elles font quelque chose. On ne saurait rester isoléEs et chier sur la tête de tout le monde sans proposer ou faire quoique ce soit. Voilà le défi de la gauche radicale qui n'est pas mince.

PS: J'ai conscience d'abuser des vidéos par les temps qui courent, mais moi j'aime ça.

mardi 3 août 2010

L'extension du domaine de la lutte

«Dans nos sociétés, le sexe représente bel et bien un second système de différenciation, tout à fait indépendant de l'argent.»

«Tout comme le libéralisme économique sans frein, et pour des raisons analogues, le libéralisme sexuel produit des phénomènes de paupérisation absolue. Certains font l'amour tous les jours; d'autres cinq ou six fois dans leur vie, ou jamais. Certains font l'amour avec des dizaines de femmes ; d'autres avec aucune. C'est ce qu'on appelle la « loi du marché ».»

« Dans un système économique où le licenciement est prohibé, chacun réussit plus ou moins à trouver sa place. Dans un système sexuel où l’adultère est prohibé, chacun réussit plus ou moins à trouver son compagnon de lit. En système économique parfaitement libéral, certains accumulent des fortunes considérables ; d'autres croupissent dans le chômage et la misère. En système sexuel parfaitement libéral, certains ont une vie érotique variée et excitante ; d'autres sont réduits à la masturbation et la solitude. Le libéralisme économique, c'est l'extension du domaine de la lutte, son extension à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société. De même, le libéralisme sexuel, c'est l'extension du domaine de la lutte, son extension à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société. Sur le plan économique, Raphaël Tisserand appartient au camp des vainqueurs ; sur le plan sexuel, à celui des vaincus. Certains gagnent sur les deux tableaux ; d'autres perdent sur les deux. »

Extension du domaine de la lutte (1994), Michel Houellebecq

«La traditionnelle lucidité des dépressifs, souvent décrite comme un désinvestissement radical à l'égard des préoccupations humaines, se manifeste en tout premier lieu par un manque d'intérêt pour les questions effectivement peu intéressantes. Ainsi peut-on, à la rigueur, imaginer un dépressif amoureux, tandis qu'un dépressif patriote paraît franchement inconcevable.»

Les Particules élémentaires (1998), Michel Houellebecq

Je ne suis pas nihiliste, je suis un romantique désabusé. (Chuck Palahniuk.)

RISE AGAINST LYRICS
"The Good Left Undone"

In fields where nothing grew but weeds,

I found a flower at my feet,

Bending there in my direction,

I wrapped a hand around its stem,

I pulled until the roots gave in,

Finding there what I’d been missing,

But I know…

So I tell myself, I tell myself it’s wrong.

There’s a point we pass from which we can’t return.

I felt the cold rain of the coming storm.

All because of you,

I haven’t slept in so long.

When I do I dream of drowning in the ocean,

Longing for the shore where I can lay my head down,

I’ll follow your voice,

All you have to do is shout it out.

Inside my hands these petals browned,

Dried up, fallen to the ground

But it was already too late now.

I pushed my fingers through the earth,

Returned this flower to the dirt,

So it could live. I walked away now.

But I know…

Not a day goes by that I don’t feel this burn.

There’s a point we pass from which we can’t return.

I felt the cold rain of the coming storm.

All because of you,

I haven’t slept in so long,

When I do I dream of drowning in the ocean,

Longing for the shore where I can lay my head down,

I’ll follow your voice,

All you have to do is shout it out.

All because of you…

All because of you…

All because of you,I haven’t slept in so long.

When I do I dream of drowning in the ocean,

Longing for the shore where I can lay my head down,

Inside these arms of yours.

All because of you,

I believe in angels.

Not the kind with wings,

No, not the kind with halos,

The kind that bring you home,

When home becomes a strange place.

I’ll follow your voice,

All you have to do is shout it out.