vendredi 24 juillet 2009

L'insurrection qui vient

J'avoue avoir lu le livre à moitié (décidément j'ai de la difficulté à poursuivre ce que j'entreprends par les temps qui courent), mais je voulais quand même en mentionner l'existence dans ce billet ainsi qu'une critique du même livre (que j'ai lu dans son entièreté elle).

Le style du livre est semblable à celui de Debord et de l'IS (Internationale situationniste) ou à celui d' Hors-d'Oeuvre.

Si je suis généralement d'accord avec la critique du livre, je crois que «l'insurection qui vient» à tout de même le mérite de souligner l'urgence d'un besoin de changement social. Et comme le livre, je ne sais pas si ce changement puisser arriver avec le milieu militant actuel.

http://zinelibrary.info/files/pdf_Insurrection.pdf

http://www.zmag.org/znet/viewArticle/22115

Je suis incapable de m'intégrer

Pourtant j'ai essayé (et je suppose que j'essaie toujours), mais voilà je n'y arrive pas. Tant le marché du travail que l'école ne semble pas vouloir de moi. Je suis franchement découragé et ne sais pas trop quoi faire. Après tout, je n'ai pas le choix.

Ou est-ce moi qui n'arrive pas à voir qu'au fond, je pourrais bien me laisser couler une fois de plus?

vendredi 17 juillet 2009

Ce qui devrait être évité

J'essaie toujours d'être clair dans mes billets et d'éviter le verbiage incompréhensible, mais ce n'est pas toujours possible. Pourtant je me considère moi-même comme étant plutôt stupide (je n'ai pas une bonne image de moi-même), alors me faire comprendre ne devrait pas être un problème.

Je voulais tout de même retranscrire ici une réponse que j'ai envoyé sur un autre blog (anarchopragmatisme) en guise d'exemple de billet que je tente d'éviter.

Pour ce qui est des «free riders», si des gens ne travaillent pas et ne poduisent rien, ils recevront tout de même un salaire, mais ce sera l’équivalent de ce que nous avons comme aide sociale. Je ne vois pas comment un groupe pourrait se la couler douce sans qu’il n’en subisse les conséquences. Corrige moi si j’ai mal compris.

À savoir si on parle de marché, Albert s’en défend:« Market allocation by another name? It is true that participatory planning has numeric indicators that we call indicative prices and that people and institutions in a parecon consult these indicative prices to make their decisions. And it is also certainly true that the mix and match of the decisions that people make in participatory planning come into accord, via a meshing of supply and demand. Some deduce from these facts that participatory planning must therefore be a disguised market system. It turns out this is mostly a matter of confused terminology, not substance. If one means by market system, a system in wich there are prices and in wich supply and demand come into accord during allocation, then yes, participatory planning would be a market system. But with that definition, all non trivial allocation systems would qualify as market systems (even including central planning) and instead of markets being a specific kind of allocation mechanism with its own particular properties, the word market would be a synonym for allocation itself, and we would need a new word for what economists more typically call a market system. [...]

But nonetheless, parecon does not incorporate a market, because, among other factors:

.Participatory planning doesn’t have buyers and sellers maximizing their own advantage each at the cost of the other.

.It doesn’t have competitively determined prices.

.It doesn’t have profit or surplus maximization.

.It doesn’t have remuneration according to bargaining power or output.»

Désolé pour la longueur, mais c’était dur de faire autrement.

vendredi 10 juillet 2009

Appui chaleureux

Suite à un récent billet paru sur le blog d'anarchopragmatisme puis à une visite antérieure de son site, j'ai décidé de donner mon appui officiel au mouvement pour l'extinction volontaire de l'humanité: http://www.vhemt.org/findex.htm.

Selon moi l'être humain s'apparente à un parasite et je ne vois pas pourquoi nous devrions nous perpétuer en tant qu'espèce.

De plus, il n'y a pas de geste plus autoritaire et antidémocratique que de donner naissance à un enfant, dans la mesure ou celui-ci n'est pas consulté.

Il est faux d'assumer que le dit enfant sera forcément reconnaissant, car la vie est belle et tout le tralala, le taux de suicide étant là pour nous le rappeler.

Peut-être que je penserais autrement si je n'étais pas aussi pessimiste et si ma vie n'allait pas tant nulle part, mais ce mouvement me semble basé sur des bases logiques, alors que la procréation en est généralement dénuée.

Voilà....

mercredi 8 juillet 2009

L'écriture

A-t-elle vraiment le pouvoir de changer l'opinion d'autrui, ou sommes-nous condamnéEs à rester campéEs sur nos positions?

Je ne sais trop ce qui m'inspire cette réflexion. Peut-être justement l'absence d'inspiration.

lundi 6 juillet 2009

L'ennui et la honte

Voila deux ans que j'ai terminé mon baccalauréat en Histoire. Deux ans que je tourne en rond. Deux ans où je n'ai pas la moindre impression d'avoir progressé dans ma vie. Je m'ennui à force de chercher un travail et de ne rien trouver et j'ai tellement honte de ma propre situation que je reste vague sur mon blog. Même si des gens que je connais bien lisent ces lignes et que le fait d'être évasif ne sert à rien à leurs yeux. Je ne suis en fait qu'un rebel de fond de cave, ce qui me frustre davantage.

Mais je suis sincère quand je parle de révolution. Seulement, je semble incapable de changer ma propre vie, alors le système en entier, c'est un peu gros pour moi.

Ma vie n'a pas grand valeur à mes yeux et je me demande à quoi pourrait-elle servir.

samedi 4 juillet 2009

La question de l'organisation

Si l'on parle de militantisme actif, je crois qu'il est préférable de joindre une organisation. Question d'efficacité et d'impact. Bien sûr on doit être d'accord avec les principes de base de la dite organisation, si non rien ne sert d'en faire partie. Cela dit étant un être plutôt solitaire et peut-être même névrosé, j'aime bien l'idée d'agir seul. Pas de compte à rendre à personne et une liberté totale au niveau du contenu de ses textes.

Ultimement je crois qu'il est nécessaire de briser l'isolement afin d'agir de manière collective, mais n'étant pas dans une période révolutionnaire, je crois bien qu'agir en solitaire est fort louable et peu tout de même apporter certains résultats, si minimes soient-ils.

jeudi 2 juillet 2009

Une émeute pour passer le temps

Que voulez-vous, le rêve américain, ce n'est pas pour tout le monde. Mais bien sûr, on ne m'inviterait pas à la fête, je ne suis pas assez pauvre. Et pourtant.......