samedi 27 novembre 2010

dimanche 21 novembre 2010

Le pouvoir insidieux

Peu de gens comprennent réellement les mécanismes du pouvoir. Je croyais que les radicaux et les radicales en avaient une bonne idée (surtout les anti-autoritaires, ceux et celles qui comprennent le rôle historique de l'État), mais à la lumière de lectures récentes (que j'ai déjà évoquées), je n'en suis pas si certain.

Ce que j'aurais jugé loufoque il y a peu me semble plausible, voir fort probable. Tout ça c'est déroulé sous mes yeux, mais je n'ai pas su voir. Je ne pensais pas que de telles choses étaient même possible, mais je dois me raviser.

La société dans laquelle nous vivons est fondée sur le mensonge et nous cache des horreurs que peu de gens seraient prêts à accepter ou à tolérer.

Et à mon ami anarchiste pour qui tout ça ne changerait rien, disons que tu ne verrais plus les dessins animés de Walt Disney que regarde ta fille de la même façon.

Si l'être humain serait plus curieux intellectuellement et plus ouvert d'esprit, il ne serait pas dans ce merdier.

Car oui, nous sommes dans la merde jusqu'au cou.






For more than a century ideological extremists at either end of the political spectrum have seized upon well-publicized incidents such as my encounter with Castro to attack the Rockefeller family for the inordinate influence they claim we wield over American political and economic institutions. Some even believe we are part of a secret cabal working against the best interests of the United States, characterizing my family and me as 'internationalists' and of conspiring with others around the world to build a more integrated global political and economic structure--one world, if you will. If that's the charge, I stand guilty, and I am proud of it.


David Rockefeller



1943: The Rockefeller Foundation helped fund the Allen Memorial Institute at McGill University in Montreal. Working with the Canadian military and the Office of Strategic Services (The OSS became the CIA in 1947), Dr. Cameron conducted torturous experiments on human guinea pigs in order to perfect the various mind control techniques. These brainwashing tactics included coercive interrogation, psychosurgery, drugs, hypnosis and "between 30 to 60 electroshocks over a short period" along with powerful tranquilizers to control anxiety. Cameron's justification: his patients, "like prisoners of Communists, tended to resist and had to be broken down." This is described in the 1989 book Journey Into Madness: The True Story of Secret CIA Mind Control and Medical Abuse

http://www.crossroad.to/Quotes/brainwashing/rockefeller-mind-control.htm

By the skillful and sustained use of propaganda, one can make a people see even heaven as hell or an extremely wretched life as paradise.

How fortunate for governments that the people they administer don't think.

If you tell a big enough lie and tell it frequently enough, it will be believed.

Make the lie big, make it simple, keep saying it, and eventually they will believe it.

The great masses of the people will more easily fall victims to a big lie than to a small one.

Adolf Hitler

vendredi 12 novembre 2010

L'envers de la société du spectacle, take 2

À la demande générale, la deuxième partie de mon billet sur la thématique du suicide et du libéralisme.

Pour faire ça bref, non seulement les victimes de notre société libérale souffrent et en arrachent, mais on les blâme pour les causes de leurs malheurs. Si vous êtes pauvres ou que vous vivez dans la rue, c'est que vous l'avez choisi. Si vous êtes une femme et que vous vous faites violer, vous l'avez probablement cherché. Si vous n'avez pas d'emploi, c'est facile d'en trouver un, donc vous ne faites pas assez d'effort. Vous n'aimez pas votre emploi? Allez voir ailleurs. Vous approchez 30 ans et êtes encore puceau? Un choix personnel. Vous ne vous intégrez pas au reste de la société ou vous êtes constamment rejeté? Adaptez vous bon sens!

On nie l'oppression. On nie le fait que l'individu puisse subir quoique ce soit. Il choisi toujours son malheur. On a toujours le choix. Quand on veut on peut. C'est le message que véhicule la société libérale et il est repris par les imbéciles heureux et les optimistes. C'est pourquoi l'optimiste qui tente de réconforter le suicidaire risque de l'enfoncer encore plus loin dans son malheur ou le pousser finalement au suicide.

Sartre considère que l'être humain se choisit lui-même, il est ce qu'il se fait à lui-même. Rien n'est plus faux. L'existentialisme n'est qu'une supercherie de plus qui peut être récupérée par cette mer de fumistes.

Pour sa part, Camus affirme que l'être humain n'a pas besoin d'espoir, mais de vérité. Le seul bémol que j'ajouterais est que toute vérité est relative et mérite d'être débattue et parfois, repensée.

On ne réglera pas le problème des dépressions, suicides, homicides et fusillades, à coup de pilules et de thérapies. On ne réglera rien non plus avec des barrières sur les ponts. On doit arrêter de jeter le blâme sur les individus et commencer à observer leur entourage, le contexte dans lequel ils évoluent, leur vécu et les structures de notre société. Non seulement ce qui cloche dans nos institutions, mais par rapport aux mentalités qui en découlent.

Le problème ne s'arrête pas aux portes des écoles et des usines, du bureau ou de l'Assemblée nationale. Il se trouve également parmi les proches des victimes, dans l'entourage immédiat ou des connaissances côtoyées.

Mais bon, je sais bien que ce billet est inutile. Après tout, la vie est belle et le suicide est un choix.

Pas vrai?

samedi 6 novembre 2010

L'envers de la société du spectacle

Nous avons notre libre arbitre. Nous sommes tous et toutes égaux et égales devant la loi. Nous vivons dans une démocratie imparfaite, mais nous sommes libres. La révolution sexuelle nous a ouvert toutes les portes. Tout est possible. Le succès est à la portée de tous et toutes. En amour, comme en affaires. Tout est parfait.



Et pourtant....



Loco Locass - M'accrocher
envoyé par patvar. - Regardez la dernière sélection musicale.



Le libéralisme tue.

Le bonheur des uns repose sur le malheur des autres.