mercredi 10 février 2010

Un géant nous a quitté : R.I.P. Howard Zinn

Je réagis quelque peu sur le tard, mais je tenais tout de même à souligner le décès d'Howard Zinn, le plus grand historien que je connaisse. Il devrait être un modèle pour ceux et celles qui pratique cette profession. Je ne veux pas tomber dans le culte de la personnalité, mais quand quelqu'un fait quelque chose d'admirable, pourquoi ne pas le souligner? Il a raconté l'histoire de ceux et celles qui n'avaient pas de voix, parce que l'Histoire «officielle» ne leur en donnait pas. Non seulement il fût intègre en tant qu'intellectuel (ce qui n'est pas donné à tous, loin de là), mais aussi il n'a pas eu peur d'aller sur le terrain et de défendre ses idées puis ses valeurs et ce au périple de sa santé.

Je ne peux trouver les mots pour exprimer la perte que représente le décès d'Howard Zinn, je ne peux qu' espérer que certains et certaines prennent le flambeau, de façon maladroite ou non.

Vous pouvez toujours vous rendre sur zmag.org pour lire sur le sujet, plusieurs personnes ayant tenues à lui rendre hommage et ce de manière plus appréciable que la mienne.

Je vais probablement vous revenir avec quelques billets au cours des prochains jours, mais mon approche est encore un peu floue.

2 commentaires:

Mouton Marron a dit…

J'ai aussi été vraiment attristé par son décès. Mais bon, il approchait 90 ans. Je suis juste déçu d'avoir manqué sa conférence à l'UQÀM l'an dernier. J'avais un séminaire: mais j'aurais dû le foxer.

Bakouchaïev a dit…

J'ai aussi manqué sa conférence pour un cours d'archivistique, alors que je n'ai aucune intention de continuer dans le domaine.

Je sais qu'il était très âgé, mais c'est le genre de personne que tu ne voyais plus partir, parce qu'il semblait encore avoir tellement d'énergie et de passion en lui.

Je n'ai pas vraiment souligné ce point, mais il continuait de faire des conférences et de se déplacer (justement, comme pour mtl l'an dernier), des interventions publiques (sur Obama notamment et qui me semblait fort pertinentes) et ce jusqu'à la fin de sa vie. Il aurait très bien pu prendre un repos bien mérité et décroché compètement de tout ça, mais il ne l'a pas fait.

J'aimerais beaucoup voir Chomsky en personne avant de devoir constater son départ, mais j'ai peur de ne pas avoir cette chance.