mercredi 6 mai 2009

Abolir la société?

J'ai peu de chose à dire par les temps qui courent et je suis un peu confus comme vous pouvez l'avoir constaté vous mêmes avec mon dernier billet.

En attendant d'avoir du «matériel» neuf, je retranscrit ici un commentaire que j'avais fait sur le blog d'Anne Archet juste avant qu'elle écrive sur l'idée d'abolir la société. Elle n'y a pas répondu par ailleurs (pas qu'elle avait à le faire) et je serais curieux de voir si d'autres personnes seraient en mesure de m'expliquer, comment il serait possible (et non pas souhaitable) d'abolir la société.

« [...] Un des points qu’elle avance si je ne me trompe pas, c’est qu’elle lie société et contraintes. Mais ce qu’elle prône serait aussi contraignant, si ce n’est plus. Au départ, elle serait obligé d’aller à la campagne et de faire fructifier son lopin de terre, car elle serait obliger de «produire sa nourriture» (comprenez ici, l’agriculture) et cette tâche unique occuperait tout son temps. Et même avec une commune (et déjà là, on retourne à une vie sociale), elle serait incapable avec son lopin de terre de produire assez de nourriture pour subvenir à ses besoins. Un réseau devrait être mis en place (mettons un troc de nourriture) pour pouvoir avoir tout ce dont elle a besoin….et son utopie s’effondre.

Et encore, j’ai uniquement parler de nourriture. Qu’en est-il de l’eau? Les vêtements, le chauffage, etc. On parle ici de besoin essentiels. Elle ne pourra pas combler ses besoins par elle même, c’est physiquement et humainement impossible.
Hors, on parle ici uniquement de survie (qui est déjà impossible) et non pas de la vie. Fini la musique, la littérature, les arts en général. Ça ne disparaîtrait pas complètement mais sans distribution organisée et efficace, ça devient vachement plus mince comme activité.
Idem pour ce qui est d’un paquet d’autres activités (sports, loisirs, etc).
Elle a de bonnes intentions, mais je pense que si on va au bout de sa pensée, on arrive à une catastrophe.

Je préfère M Albert et l’économie participative pour l’instant, face à un DIY (do it yourself), romantique, idéaliste et tout simplement impraticable en dehors de l’imaginaire.

1 commentaire:

Mouton Marron a dit…

Je ne suis pas vraiment de l'avis d'Anne Archet parce que je ne suis pas d'accord avec la définition qu'elle donne de la société. Mais je pense qu'il est possible de vivre en ermite autarcique, en admettant que les conditions environnementales soient très favorables. Comme je le dis souvent, une poule bien dorlottée peut produire 200 oeufs par an, les patates ça se conserve un hiver et les insectes c'est comestible.