samedi 9 mai 2009

La crise actuelle

J'attire votre attention sur ce dernier billet de la NEFAC (UCL Montréal) et tout particulièrement sur sa fin : « Contre les licenciements, réapproprions nous les entreprises et autogérons les nous-même!


Contre les propriétaires qui nous foutent à la rue, exproprions-les et administrons nos milieux de vie nous-même!

Contre l'État qui chaque jour nous opprime et nous humilie, appelons à la grève générale!!
Le capitalisme agonise..à nous de l'achever!» http://nefacmtl.blogspot.com/2009/05/le-capital-en-deroute-chronique-no4-une.html

Bien que je sois tout à fait en accord avec l'article et sa conclusion, je pense que certains problèmes nous empêchent d'avancer.

Tout d'abord, que signifie réellement ce nous? Les sans-emplois, les travailleurs et les travailleuses, les locataires, ect. Bien qu'il soit facile de déterminer de qui ce groupe est composé, il est plus difficile d'unir tout ce beau monde, dans le concret. Ce «nous» demeure abstrait et son unité reste à faire. Nous vivons dans une société qui prône l'individualisme à l'extrême et le prolétariat est fractionné en milles morceaux.

Autre problème majeur, je pense que nous sommes en présence d'un blocage psychologique. Si tous les gens en accord avec la conclusion de ce billet passait à l'acte, le capitalisme serait peut-être déjà mort et enterré. À tout le moins, il serait bien plus contesté qu'il ne l'est actuellement.

Mon but ici n'est pas de dénigrer ce billet (au contraire), mais seulement de soulever en quoi il est difficile de réaliser ces objectifs, bien qu'ils soient en eux-mêmes tout à fait souhaitables , voir nécessaire pour ceux et celles qui font partie de la grande majorité qui ne possède pas les moyens de production et doivent vendre leur force de travail, sur un marché de moins en moins invitant.

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