Le mouvement anti ou alter-mondialisation semble s'être essouflé. La grève étudiante de 2005 au Québec a donné peu de résultats ou de suite dans le concret. Si rien ne se passe ici, je ne suis pas convaincu que ce soit tant du au fait que ça ne va pas assez mal qu'au fait que les gens ne savent pas quoi faire. Rappelons nous la mobilisation contre la guerre en Iraq. Elle fut massive, mais n'empêcha pas la guerre d'arriver. Notre pays est engagé en Afghanistan depuis des années. Les jeunes vont à la guerre pour payer leur éducation, à défaux d'avoir un emploi moins meurtrier.
De plus, nous avons vu réçament avec le cas du Centre Social Autogéré dans Pointe-St-charles que les iniatives de la population sont brimées par les forces de l'ordre et le système capitaliste.
L'apathie et l'immobilisme social s'expliquerait davantage par un manque d'espoir et de solutions que par un manque de volonté populaire.
Les gens ne sont pas conservateurs. Ils sont dépassé par les évènements.
L'auteur de ses lignes en fait partie.
mardi 30 juin 2009
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2 commentaires:
Hors sujet mais le Québec français c'est finis.
quand j'ai quitté Montréal la francophonie était importante mais l'été 2008 où je suis revenue, que d'anglophone!
Le problème est que tout le monde parlant anglais il est aisé de ne pas connaître le français et de vivre sans problème au Québec.
J'étais choquée en me balladant à Montréal d'entendre presque plus d'anglais que de français.
Vive le québec libre.
Montréal est une ville bilingue. L'ouest de l'île est davantage anglophone. Mais le reste du Québec est principalement francophone.
Pour ma part, même si la question de la langue est importante au Québec, je n'ai jamais vraiment été interpellé par cet enjeu. J'ai davantage été touché par la guerre, l'environnement et la question du partage des richesses.
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