Bien que la question nationale est vraiment chiante et relègue les inégalités sociales en arrière plan, je ne suis pas chaud à l'idée de penser que la révolution aura lieu «ailleurs». Je pense qu'il s'agit ici du phénomène de «l'herbe qui est plus verte chez le voisin» et ne tient pas compte du fait que si la révolution n'est pas interplanétaire, il ne s'agira pas de révolution, mais de révolte(s) isolée(s). Le capitalisme est un système qui recouvre l'ensemble de la planète et sa remise en question passe par les peuples de toute la Terre et n'est pas tributaire d'un pays ou d'un peuple en particulier.
Tant et aussi longtemps qu'il y aura exploitation, que l'humain exploitera ses prochains, on ne pourra parler de révolution, même si des révoltes éclatent ici et là de temps à autre.
Cette réflexion vient du fait qu'un ami à moi est convaincu que la révolution n'aura jamais lieu au Québec.
vendredi 5 juin 2009
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1 commentaire:
Tout à fait d'accord.
Mais comme le dicton altermondialiste le note avec sagesse: "Agir localement, penser globalement."
Si ça arrive un jour cette révolution, les gens qui l'auront faite auront des pensées pour les vieux cons des siècles précédents (en l'occurence, nous) qui, malgré leur échec continuel, auront cru.
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