jeudi 9 décembre 2010

Ils sont de retour!

Je devrais dire ils et elles, mais je considère que ce serait insultant envers les femmes. Mais bon, force est d'admettre qu'il y a du recrutement parmi les deux sexes.

La démobilisation ne vient pas nécessairement de là où ils et elles le croient. Entre le ou la réformiste et celui ou celle qui recherche le scandale à tout prix, je choisi le ou la réformiste.

Et puis ce pourrait-il que le harcèlement psychologique, l'intimidation plus ou moins voilée, les ragots du village, les campagnes de salissage et de dénigrement puisse entraîner l'apathie, le découragement et la mort d'un mouvement social?

Perso je n'ai pas envie de participer de bien près à une action quelconque si je sais ces gens présents. Je ne m'empêcherai pas de vivre (ils et elles aimeraient tellement ça) à cause de tels individus, mais ce serait tellement bien de pouvoir oublier leur existence.

Et puis si je n'avais pas un travail à faire sur le texte qu'ils et elles ont produit, je n'en aurais peut-être même pas entendu parler.

Je finis avec la ballade qui me fera toujours penser à eux et elles, celle que j'avais mis sur mon blog la première fois que j'avais parlé du «phénomène».



7 commentaires:

Anne Archet a dit…

Et de qui parle-t-on, au juste?

Les Trottinetteskistes? Les Mexique-Lennonistes? Les Black Label bockistes? Les Alter-mondains? Les casseurs de sucre?

Moi aussi j'aime mieux les réformistes que les «phénomènes».

(À moins bien sûr qu'il s'agisse de phénomènes de cirque, comme la femme à barbe, l'homme canon et le type qui peut lever des fer à repasser avec son membre viril.)

Bakouchaïev a dit…

Je parle de certaines personnes qui sont derrière ce texte : http://www.forceetudiantecritique.org/.

Et qui sont impliquées dans ça : http://www.hors-doeuvre.org/off.html.

À mon sens ce sont des autoritaires et qu'ils et elles se disent anarchistes ne change rien à l'affaire.

On peut trouver certains de leurs textes sur le cmaq ou un peu partout sur le web et retrouver les traces de leurs derniers scandales.

Et puis vous êtes toujours en vie? Je commençais à craindre. Je sais que j'ai dit que je voulais vous ignorer et je me suis peut-être un peu acharné auprès de votre personne par moment, mais bon. Tout ça pour dire que je m'ennui un peu de vous lire, même si on ne voit pas les choses de la même façon dans plusieurs cas.

Anne Archet a dit…

Je fais un timide retour sur la toile, après une longue pause luddite.

(Nan, c'est même pas vrai: mon ordi est décédé et je n'avais pas juste pas assez d'argent pour en acheter un autre).

Ils sont sympathique, ces gens de Hors d'oeuvre. Je ne les jamais rencontrés, mais je suis certaine qu'ils m'aiment, moi et tous les poseurs anarcho-lifestyle-post-gauche-bourgeois-hipsters-ennemis-objectifs-de-classe de mon espèce. Et puis, un logo de Visa-Mastercard-American Express sur une page web anar, ça ne manque pas d'humour et d'autodérision...

Mouton Marron a dit…

On voit que tu es à des milles du milieu anarcho-étudiant de Montréal, Anne (et c'est loin d'être un défaut!).

Je crains que les gens de HO, ou quel que soit le nouveau nom de leur nouveau groupe, ne t'aimeraient pas trop s'ils te connaissaient. Ils haïssent les "postmodernes".

Pour l'autodérision, je ne suis pas certain. Un moment donné, je les ai un peu niaisés sur mon blogue (l'ironie de mon billet n'a pas été totalement comprise) et ils ont pas vraiment aimé ça, surtout la phrase "les gens de Hors-d'Oeuvre sont des ivrognes frustrés fanfarons et pas fiables. ".

http://moutonmarron.blogspot.com/2009/09/hors-doeuvre-revendique-lattentat.html

Mouton Marron a dit…

En fait, je fais dur, parce que je n'avais pas saisi moi-même l'ironie dans ton propre message.

Anonyme a dit…

Ils haïssent les postmodernes ?

Pourtant, tout leur agenda est postmoderne.

Je ne comprends plus rien ... à moins que c'est ça : ils sont postmodernes !

Non ?

Mouton Marron a dit…

Moi, j'ai toujours pensé qu'ils avaient beaucoup de traits communs avec le postmodernisme, en tout cas.

Moi aussi d'ailleurs, mais ce ne sont pas les mêmes traits.