lundi 20 avril 2009

Bref historique du 1er mai et pourquoi je n'y serai probablement pas

À l'approche du premier mai, je me disais pourquoi ne pas souligner l'évènement, puisqu'il s'agit d'une date importante pour les travailleurs et travailleuses, en particulier en ce qui concerne le «mouvement» anarchiste. Mon collègue de la Zone de libre-égarement anarchique en parle également dans son dernier billet.
http://fra.anarchopedia.org/1er_mai

Je sais que je me contredis moi-même après avoir questionné le fait d'organiser des manifs à date fixe, mais que voulez-vous, je suis passé maître dans l'art de la contradiction.

Malgré l'appel à un premier mai anti-capitaliste, j'ai l'impression qu'il s'agira encore une fois d'un défilé annuel, inoffensif pour l'ordre établi.

Je suppose qu'on peut remettre en question l'existence de mon blog et de l'ensemble de la blosphère, de la publication de journaux et de revues, etc.

L'éducation populaire (ou rééducation) est un travail de longue haleine et mon impatience et mon pessimisme ne peuvent que se reflèter dans ces lignes.

Le portrait est peut-être moins sombre et la crise économique actuelle pourrait fournir une brèche, mais j'ai des doutes.

2 commentaires:

Mouton Marron a dit…

Je préfère encore qu'il y ait une brèche culturelle ou intellectuelle qu'une brèche économique...

Bakouchaïev a dit…

L'un ne va pas sans l'autre. C'est le néolibélarisme et le «libre marché» qui nous a mené vers cette crise. Ce modèle économique doit être remis en question à la base de son échec. Je crois que le côté intellectuel rejoint le côté économique.