Citation tiré de la lettre aux cons qu'a écrite Francis Dupuis-Déri sur la question électorale et qui est toujours d'actualité. Le texte contient également quelques passages intéressants sur la guerre de chiffons Québec-Canada et la chicane stérile entre le fédéralisme canadien et la souveraineté du Québec. http://increvablesanarchistes.org/articles/2000_apres/2003_lettreaucon.htm.
Je cherchais de la lecture intéressante à conseiller sur mon blog, car je constate la profonde ignorance des gens encore aujourd'hui sur la pensée anarchiste. Je vais continuer mes recherches sur le web afin de trouver des liens intéressants.
Qant à la citation que j'ai reprise pour le titre de mon billet, elle traduit bien la pensée de bien des imbéciles-heureux (j'ai cherché un terme moins péjoratif, mais je n'ai pas trouvé. Désolé.) qui ne comprennent pas que l'on puisse se plaindre de notre «démocratie» libérale, sous prétexte que la situation est bien pire ailleurs.
Nées pour un petit pain comme on dit.
lundi 31 août 2009
vendredi 28 août 2009
Ultime hyper totale gauche
Chanson vachement entraînante et quelque peu humoristique de la parisienne libérée : http://laparisienneliberee.blogspot.com/2008/11/n9-ultime-hyper-totale-gauche-la.html. On est à gauche ou on ne l'est pas.
Peut-être qu'une mise en contexte aurait été souhaitable, mais je suis trop paresseux. La chanson n'est pas sans lien avec l'auteur de l'insurrection qui vient, dont j'ai parlé dernièrement et certains actes subversifs qui ont été tenté en France.
Peut-être qu'une mise en contexte aurait été souhaitable, mais je suis trop paresseux. La chanson n'est pas sans lien avec l'auteur de l'insurrection qui vient, dont j'ai parlé dernièrement et certains actes subversifs qui ont été tenté en France.
jeudi 27 août 2009
Je n'ai pas compris le message de Jésus!
«Le blog que tu cites est celui d'un ado anarchiste-nihiliste qui n'a pas vraiment saisi le sens du texte en prenant tout au pied de la lettre».
Au début de mon blog et pendant quelque temps, j'avais pris l'habitude les dimanches, d'écrire des billets en lien avec la religion. Je prenais souvent des passages de la Bible au hasard afin de les commenter et surtout pondre un peu n'importe quoi.
Hors à la suite de l'un de ces billets, je suis tombé réçament sur ceci: http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20090129101404AApXTd6.
En gros j'ai réussi à partir un débat religieux et philosophique sur Yahoo! et ce en interprétant à ma guise (et surtout pour rire) un passage de la Bible que j'associais à la volonté de Jésus de partir une guerre civile.
Je suis très blessé qu'on m'accuse de ne pas avoir saisi cette métaphore biblique, moi qui en suis pourtant un spécialiste.
Je crois que je vais recommencer mes billets religieux une fois de temps en temps les dimanches, il me semble y a voir là un potentiel fort intéressant.
Au début de mon blog et pendant quelque temps, j'avais pris l'habitude les dimanches, d'écrire des billets en lien avec la religion. Je prenais souvent des passages de la Bible au hasard afin de les commenter et surtout pondre un peu n'importe quoi.
Hors à la suite de l'un de ces billets, je suis tombé réçament sur ceci: http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20090129101404AApXTd6.
En gros j'ai réussi à partir un débat religieux et philosophique sur Yahoo! et ce en interprétant à ma guise (et surtout pour rire) un passage de la Bible que j'associais à la volonté de Jésus de partir une guerre civile.
Je suis très blessé qu'on m'accuse de ne pas avoir saisi cette métaphore biblique, moi qui en suis pourtant un spécialiste.
Je crois que je vais recommencer mes billets religieux une fois de temps en temps les dimanches, il me semble y a voir là un potentiel fort intéressant.
mercredi 26 août 2009
L'anarchie: pensée unfiforme? (Ou le délire de Renart L'Eveillé)
Suite à ce billet (http://les7duquebec.wordpress.com/2009/08/26/pour-que-lanarchie-soit-un-plat-digeste/) de Renart L'Eveillé, j'ai décidé que la chose méritait un billet en guise de réponse. Monsieur affirme qu': « à tenter de faire entrer l’anarchie par la gorge en forçant, il y a de fortes chances qu’on la vomisse, ce que je suis pas mal en train de faire…» Hors qui le force à se convertir à l'anarchisme ou à l'anarchie? Aurait-il fait une mauvaise rencontre? On ne sait pas trop. Toujours dans le même billet , il affirme ceci:« C’est que depuis quelque temps, il me semble que je suis un aimant à anarchistes de tout acabit. Et même moi qui suis bien ouvert à leurs concepts, je ne réussis pas à m’y glisser, même seulement pour le plaisir!» Et plus loin «: Je ne peux pas m’empêcher de penser aux sectes où les gourous réussissent à entraîner leurs disciples dans la mort à force de persuasion. La différence avec les anarchistes, c’est que pour eux la persuasion se trouve dans la titillation de l’intelligence.» Renart L'Eveillé tout au long de son billet ne fait aucune distinction entre les différents et les différentes anarchistes et les divers courants de pensées qui les habitent. Il généralise, il divague, tombe dans la démagogie la plus crasse et tient des propos digne de la radio poubelle de la région de Québec.
L'objet de son indignation? Ceci: «Comment sérieusement considérer avoir à coeur le concept de liberté quand tu proposes des théories qui confrontent extrêmement la liberté de la très grande majorité des êtres humains, tant au niveau du bonheur simple de désirer un enfant en connaissance de cause que de celui essentiel de simplement vivre? J’avoue qu’il y a quand même un émerveillement à observer ces conceptualisations, mais pour faire un parallèle avec une oeuvre d’art, c’est très très coûteux. Et ça ne me dérange pas qu’ils soient assez conséquents pour en payer individuellement le prix : qu’ils crèvent vieux et seuls ou même tout de suite si le poids de notre monde est si insoutenable.» Parce que certaines personnes ne pensent pas comme lui et se montre critique par rapport à notre société, ils devraient crever seuls et vieux ou encore mieux, tout de suite si c'est possible. Monsieur L'Eveillé nous parle de sa liberté d'avoir un enfant s'il le désire, mais pas de celle de l'enfant lui-même. Hors il n'y a pas de geste plus autoritaire que l'enfantement, dans la mesure où l'enfant n'est pas consulté. Après tout, que vaut sa liberté comparé à celle de ses parents?
Pour finir, cette question est loin de faire l'unanimité chez les anarchistes. Et à ce que je sache, bien que la famille patriarcale ait été remise en question (et encore), les libertaires ont rarement remis en question le principe même de la procréation. En mettant tout le monde dans le même panier, Renart L'Eveillé fait fis de la diversité qui se trouve parmi la pensée anarchiste (voir cet article pour plus de détails : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anarchisme) et en catégorisant les anarchistes comme étant « tous des fuckés mentaux, ou quelque chose comme le bras armé du mouvement Emo» pour reprendre les propos du Mouton Marron, Renart L'Eveillé fait preuve de paresse intellectuelle et démontre toute l'étendue de son ignorance quant aux anarchistes et à leurs motivations.
Qant à savoir si l'anarchie est un plat indigeste, qu'il mange autre chose si le menu ne lui plait pas (j'allais préciser ce qu'il devrait manger, mais dans la mesure ou je l'ai traité de démago, ça n'aurait pas très bien passé).
L'objet de son indignation? Ceci: «Comment sérieusement considérer avoir à coeur le concept de liberté quand tu proposes des théories qui confrontent extrêmement la liberté de la très grande majorité des êtres humains, tant au niveau du bonheur simple de désirer un enfant en connaissance de cause que de celui essentiel de simplement vivre? J’avoue qu’il y a quand même un émerveillement à observer ces conceptualisations, mais pour faire un parallèle avec une oeuvre d’art, c’est très très coûteux. Et ça ne me dérange pas qu’ils soient assez conséquents pour en payer individuellement le prix : qu’ils crèvent vieux et seuls ou même tout de suite si le poids de notre monde est si insoutenable.» Parce que certaines personnes ne pensent pas comme lui et se montre critique par rapport à notre société, ils devraient crever seuls et vieux ou encore mieux, tout de suite si c'est possible. Monsieur L'Eveillé nous parle de sa liberté d'avoir un enfant s'il le désire, mais pas de celle de l'enfant lui-même. Hors il n'y a pas de geste plus autoritaire que l'enfantement, dans la mesure où l'enfant n'est pas consulté. Après tout, que vaut sa liberté comparé à celle de ses parents?
Pour finir, cette question est loin de faire l'unanimité chez les anarchistes. Et à ce que je sache, bien que la famille patriarcale ait été remise en question (et encore), les libertaires ont rarement remis en question le principe même de la procréation. En mettant tout le monde dans le même panier, Renart L'Eveillé fait fis de la diversité qui se trouve parmi la pensée anarchiste (voir cet article pour plus de détails : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anarchisme) et en catégorisant les anarchistes comme étant « tous des fuckés mentaux, ou quelque chose comme le bras armé du mouvement Emo» pour reprendre les propos du Mouton Marron, Renart L'Eveillé fait preuve de paresse intellectuelle et démontre toute l'étendue de son ignorance quant aux anarchistes et à leurs motivations.
Qant à savoir si l'anarchie est un plat indigeste, qu'il mange autre chose si le menu ne lui plait pas (j'allais préciser ce qu'il devrait manger, mais dans la mesure ou je l'ai traité de démago, ça n'aurait pas très bien passé).
lundi 24 août 2009
La télévision est-elle si contre-révolutionnaire?
Le but ici n'est pas de défendre la télévision, mais de faire un semblant de réflexion à son sujet. Si la télévision a bien peu à offrir par son contenu, peut-on vraiment affirmer qu'elle soit contre-révolutionnaire? Elle est généralement ennuyante et débilitante, mais retarde-t-elle pour autant l'avènement d'une révolution? Si les gens la regardent, c'est qu'ils ne savent pas quoi faire d'autre. Peut-être aussi est-ce là un signe que les contestataires n'ont rien de bien intéressant à leur offrir, en dehors de discussions stériles et interminables.
De toute façon, les gens peuvent perdre leur temps de multiple façons. La télévision est un échappatoire parmi d'autres. Et après tout, ce n'est qu'un objet. Elle n'empêche en rien les gens de se rencontrer et d'échanger des idées.
En bref, je ne crois pas que la télévision soit un obstacle à la révolution. Bien pire est notre lacune à développer une ou des alternative(s) au système actuel et notre incapacité à imaginer un monde meilleur, dépourvu de corruption, de hiérarchies et d'autorité illégitime.
De toute façon, les gens peuvent perdre leur temps de multiple façons. La télévision est un échappatoire parmi d'autres. Et après tout, ce n'est qu'un objet. Elle n'empêche en rien les gens de se rencontrer et d'échanger des idées.
En bref, je ne crois pas que la télévision soit un obstacle à la révolution. Bien pire est notre lacune à développer une ou des alternative(s) au système actuel et notre incapacité à imaginer un monde meilleur, dépourvu de corruption, de hiérarchies et d'autorité illégitime.
mercredi 19 août 2009
Participatory politics (politique participative)
Je n'ai pas lu l'article dans son entièreté (paresse intellectuelle oblige), mais si des points en particulier vous interpellent, je suis toujours prêt en en discuter. C'est une vision du fonctionnement d'une démocratie participative et je crois que les anarchistes devraient mettre plus de temps et d'efforts sur cette question, ainsi sur tout ce qui touche leurs visions d'une société meilleure, malgré la réticence de certains et certaines. http://www.zmag.org/znet/viewArticle/4957
lundi 17 août 2009
Les règlements et les anarchistes
Une société anarchiste ne serait pas le chaos comme certains et certaines l'affirment, dans la mesure où il y aurait selon moi toujours des règles à observer. La différence serait que ces règles seraient instaurées à la suite d'un processus de démocratie directe et non pas de la démocratie représentative actuelle.
Je pense que l'anarchie gagnerait en popularité si elle se départissait de certains dogmes et fantaisies qui nuisent à l'avancement et à la progression des idées libertaires.
L'anarchie ne doit pas mener à l'absence d'organisation sociale, mais à une autre forme d'organisation.
En bref, on ne doit pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
Je pense que l'anarchie gagnerait en popularité si elle se départissait de certains dogmes et fantaisies qui nuisent à l'avancement et à la progression des idées libertaires.
L'anarchie ne doit pas mener à l'absence d'organisation sociale, mais à une autre forme d'organisation.
En bref, on ne doit pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
vendredi 14 août 2009
L'humanisme des anars
N'est-il pas un obstacle à la révolution libertaire? À force de soutenir les luttes syndicales et les réformes sociales, ne repousse-t'on pas la révolution aux calendes grecques? Le refus systématique de la violence par certains et certaines, ne nous mène-t-il pas vers un cul-de-sac?
Voici brièvement pourquoi selon moi les anarchistes devraient s'inspirer du nihilisme.
Voici brièvement pourquoi selon moi les anarchistes devraient s'inspirer du nihilisme.
jeudi 13 août 2009
La platitude de la paix sociale
La platitude de la paix sociale
La platitude de la paix sociale Tenir un blog n'est pas très séditieux. C'est un espace de libre expression qui peut être intéressant, mais son impact sur l'ordre établit est bien mince voir inexistant. Le travail et les études demeurent routiniers, si ce n'est abrutissant et d'une lassitude quotidienne. Les quelques manifestations ponctuelles ont guère plus d'impact qu'un simple blog, dans la mesure où elles ne menacent pas les fondements du système capitaliste et en modifie rarement les contours de nos jours.
Malgré sa fin en queue de poisson, la grève étudiante de l'hiver 2005 fût un moment fort excitant pour ceux et celles qui la vécurent à fond. Bloquer le pont menant au Casino, occupation et blocage des ascenseurs de la Bourse de Montréal, indiquer à des camions de marchandises de rebrousser chemin avant leur destination (blocus économique), occupation du Conseil du Patronat, barricades improvisées au Complexe Desjardins et au Cégep du Vieux Montréal (une tradition dans le dernier cas), métros populaires après l'action de la journée, puis balancer des pavés et toutes sortes d'objets dans la rue afin de semer la police avant un commando bouffe (rappropriation de nourriture dans un restaurant chic de Montréal). Ma vie n'a jamais été autant ponctué d'actions et de gestes de rébellion où pour une rare fois dans ma vie, je me suis sentie vivre à fond des expériences hors du commun. Rien n'a égalé depuis ces évènements qui malheureusement, ne se sont pas reproduits ou non pas débouchés vers autre chose, si ce n'est que la dissolution du mouvement et la sclérose des militants et militantes.
Ce sentiment de pouvoir et de rappropriation de la vie à du être ressentie dans les banlieues parisiennes en novembre 2005, dans les rues de Montréal Nord à l'été 2008 puis dernièrement en Grèce avec les émeutes qui ont suivi le meurtre d'un jeune adolescent.Mais ces révoltes sporadiques sont une exception dans cette mer de conformisme et de business as usual.Non seulement la paix sociale nous éloigne de tout changement social, mais elle nous prive de l'excitation que l'on ressent lorsqu'on sort des sentiers battus et se rebelle contre la société rétrograde.La paix sociale, c'est la mort de l'âme, si elle existe.
La platitude de la paix sociale Tenir un blog n'est pas très séditieux. C'est un espace de libre expression qui peut être intéressant, mais son impact sur l'ordre établit est bien mince voir inexistant. Le travail et les études demeurent routiniers, si ce n'est abrutissant et d'une lassitude quotidienne. Les quelques manifestations ponctuelles ont guère plus d'impact qu'un simple blog, dans la mesure où elles ne menacent pas les fondements du système capitaliste et en modifie rarement les contours de nos jours.
Malgré sa fin en queue de poisson, la grève étudiante de l'hiver 2005 fût un moment fort excitant pour ceux et celles qui la vécurent à fond. Bloquer le pont menant au Casino, occupation et blocage des ascenseurs de la Bourse de Montréal, indiquer à des camions de marchandises de rebrousser chemin avant leur destination (blocus économique), occupation du Conseil du Patronat, barricades improvisées au Complexe Desjardins et au Cégep du Vieux Montréal (une tradition dans le dernier cas), métros populaires après l'action de la journée, puis balancer des pavés et toutes sortes d'objets dans la rue afin de semer la police avant un commando bouffe (rappropriation de nourriture dans un restaurant chic de Montréal). Ma vie n'a jamais été autant ponctué d'actions et de gestes de rébellion où pour une rare fois dans ma vie, je me suis sentie vivre à fond des expériences hors du commun. Rien n'a égalé depuis ces évènements qui malheureusement, ne se sont pas reproduits ou non pas débouchés vers autre chose, si ce n'est que la dissolution du mouvement et la sclérose des militants et militantes.
Ce sentiment de pouvoir et de rappropriation de la vie à du être ressentie dans les banlieues parisiennes en novembre 2005, dans les rues de Montréal Nord à l'été 2008 puis dernièrement en Grèce avec les émeutes qui ont suivi le meurtre d'un jeune adolescent.Mais ces révoltes sporadiques sont une exception dans cette mer de conformisme et de business as usual.Non seulement la paix sociale nous éloigne de tout changement social, mais elle nous prive de l'excitation que l'on ressent lorsqu'on sort des sentiers battus et se rebelle contre la société rétrograde.La paix sociale, c'est la mort de l'âme, si elle existe.
dimanche 9 août 2009
L'absence de vision des anarchistes
Le présent billet m'est inspiré par la très populaire Anne Archet et mes comparses anarchistes. Elle rejette l'idée d'un système utopique, car ce serait « un mode d’emploi pour une société à assembler comme un meuble IKEA». Elle est contre «les faiseurs de système». Elle accuse les gens de manquer d'imagination, mais elle refuse de faire l'effort d'imaginer une alternative crédible à l'État et au capitalisme. Joli tour de passe-passe. Elle avance des idées et des concepts (comme la fuite ou abolir la société), mais elle refuse de détailler ses idées, ce qui serait un sacrifice. C'est à nous d'utiliser notre imagination, pas à elle.
Cela me rappelle une militante que j'ai connu et qui me dit en me montrant ses lunettes qu'il était impossible de prévoir les résultats d'une révolution, car c'est un phénomène essentiellement imprévisible. Hors si l'on ne peut tout prévoir dans ses moindres détails, il me semble qu'il est à tout le moins possible d'avoir un projet de société, une ébauche de ce que l'on désire à présenter aux gens.
Selon moi si les idées anarchistes les plus radicales n'ont pas progressé depuis le 19e siècle, c'est à cause de ce manque de vision qui caractérise ce courant de pensée. Comment espérer que les gens nous suivent dans cette grande aventure, si on est incapable de leur expliquer vers quoi nous voulons aller? C'est comme de répondre par un haussement d'épaules à des gens qui nous demanderait leur chemin.
Pour reprendre les propos de Michael Albert, les gens croient que le système capitaliste est inévitable, qu'il n'y a pas d'alternative. Pourquoi se battraient-ils contre alors? Même en s'époumonant à décrire ses tors, si les gens ne croient pas pouvoir changer le système, ils ne feront rien pour le changer.
Ce serait comme de leur demander de se battre contre le vieillissement qui pourtant est fatal pour l'être humain.
Cela me rappelle une militante que j'ai connu et qui me dit en me montrant ses lunettes qu'il était impossible de prévoir les résultats d'une révolution, car c'est un phénomène essentiellement imprévisible. Hors si l'on ne peut tout prévoir dans ses moindres détails, il me semble qu'il est à tout le moins possible d'avoir un projet de société, une ébauche de ce que l'on désire à présenter aux gens.
Selon moi si les idées anarchistes les plus radicales n'ont pas progressé depuis le 19e siècle, c'est à cause de ce manque de vision qui caractérise ce courant de pensée. Comment espérer que les gens nous suivent dans cette grande aventure, si on est incapable de leur expliquer vers quoi nous voulons aller? C'est comme de répondre par un haussement d'épaules à des gens qui nous demanderait leur chemin.
Pour reprendre les propos de Michael Albert, les gens croient que le système capitaliste est inévitable, qu'il n'y a pas d'alternative. Pourquoi se battraient-ils contre alors? Même en s'époumonant à décrire ses tors, si les gens ne croient pas pouvoir changer le système, ils ne feront rien pour le changer.
Ce serait comme de leur demander de se battre contre le vieillissement qui pourtant est fatal pour l'être humain.
dimanche 2 août 2009
La folie
Elle vous prend sans crier gare. Elle vous envahie. Vous y étiez destiné et au fond de vous mêmes vous avez vu venir le coup, mais on espère tous et toutes être normales, même lorsqu'on se plaint de la masse. Vous perdez le contrôle de vous-mêmes. Vous perdez le contrôle de votre vie, que vous n'avez jamais maîtrisé d'ailleurs. Vous tenez l'État comme votre ennemi, mais vous êtes incapables d'indépendance. Vous vivez au crochet des autres. Vous vous enfoncez à chaque jour un peu plus creux dans votre marasme. Vous écrivez des inepties et vous ne croyez même plus en vos convictions jadis si profondes. Vous êtes un mollusque, un invertébré. Vous êtes dépressif de manière chronique et permanente. Vous vous enlisez dans votre merde. Vous êtes un révolutionnaire, triste, solitaire et parasite. Votre parcours est un échec. Vous n'avez aucune confiance en vous et on ne saurait vous confier quoi que ce soit. Vous ne convaincrez personne de quoi que ce soit, n'étant bon qu'à convaincre de votre propre incompétence. Vous stagnez, faites du surplace et vous enlisez dans la boue de votre marais nauséabond. Vos idées sont bonnes pour les poubelles.
Vous êtes un incapable, un pleutre et une parodie d'être humain.
Vous êtes le vide, le creux d'une vague, le fond d'un puits.
Même dans le noir, vous êtes un raté.
Vous avez échoué, votre échec est votre vie.
Vous êtes nul, bon à rien, à composter.
Vous vieillissez, mais ne maturer pas.
Vous êtes vous, vous êtes...fou.
Vous êtes un incapable, un pleutre et une parodie d'être humain.
Vous êtes le vide, le creux d'une vague, le fond d'un puits.
Même dans le noir, vous êtes un raté.
Vous avez échoué, votre échec est votre vie.
Vous êtes nul, bon à rien, à composter.
Vous vieillissez, mais ne maturer pas.
Vous êtes vous, vous êtes...fou.
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