Elle vous prend sans crier gare. Elle vous envahie. Vous y étiez destiné et au fond de vous mêmes vous avez vu venir le coup, mais on espère tous et toutes être normales, même lorsqu'on se plaint de la masse. Vous perdez le contrôle de vous-mêmes. Vous perdez le contrôle de votre vie, que vous n'avez jamais maîtrisé d'ailleurs. Vous tenez l'État comme votre ennemi, mais vous êtes incapables d'indépendance. Vous vivez au crochet des autres. Vous vous enfoncez à chaque jour un peu plus creux dans votre marasme. Vous écrivez des inepties et vous ne croyez même plus en vos convictions jadis si profondes. Vous êtes un mollusque, un invertébré. Vous êtes dépressif de manière chronique et permanente. Vous vous enlisez dans votre merde. Vous êtes un révolutionnaire, triste, solitaire et parasite. Votre parcours est un échec. Vous n'avez aucune confiance en vous et on ne saurait vous confier quoi que ce soit. Vous ne convaincrez personne de quoi que ce soit, n'étant bon qu'à convaincre de votre propre incompétence. Vous stagnez, faites du surplace et vous enlisez dans la boue de votre marais nauséabond. Vos idées sont bonnes pour les poubelles.
Vous êtes un incapable, un pleutre et une parodie d'être humain.
Vous êtes le vide, le creux d'une vague, le fond d'un puits.
Même dans le noir, vous êtes un raté.
Vous avez échoué, votre échec est votre vie.
Vous êtes nul, bon à rien, à composter.
Vous vieillissez, mais ne maturer pas.
Vous êtes vous, vous êtes...fou.
dimanche 2 août 2009
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3 commentaires:
Je rêve! Tu culpabilises!
Tu sauras peut-être juste à 78 ans si tu as raté ta vie ou non. Les gens sur le crochet de qui tu vis, tu pourras plus tard leur remettre au centuple le bien qu'ils t'ont fait. Tu as le temps!
Tu traverses une phase difficile. C'est dur de sourire, mais... Du nerf!
Excuse-moi, mon intervention était un peu paternaliste.
Pas besoin de d'excuser, c'était quand même apprécier comme intervention.
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