dimanche 25 janvier 2009

Le Droit à la paresse

Bien que ce concept soit fort intéressant et que je l'approuve totalement en ce qui concerne la notion de travail au sein d'une économie de marché, je crois qu'une réflexion s'impose en ce qui concerne d'autres sphères de la vie sociale (et de la vie en général).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Droit_%C3%A0_la_paresse

http://www.larevolutionencharentaises.com/spip.php?article50

La loi du moindre effort exerce sur moi un effet non négligeable et bien que ce «principe» puisse nous sauver du temps qu'on perdrait autrement dans des activités longues et ennuyantes (comme faire à manger en ce qui me concerne), ce «mode de vie» peut devenir franchement nuisible à ceux et celles qui aspirent à une vie meilleure et à la jouissance (au sens général, pensez pas croche bande de pervers!).

Par exemple, penser que l'on puisse renverser le système actuel sans faire le moindre effort, me semble totalement absurde. Hors, les gens choisissent bien souvent la famille, le travail et les voyages au dépend de la révolution et on ne peut que constater aujourd'hui les effets néfastes de ces choix personnels: les disparités entre les riches et les pauvres s'agrandissent, les mouvements sociaux sont moribonds (si ce n'est inexistants à l'heure actuelle), les salaires stagnent, la guerre va bon train, la planète s'en va chez le diable, etc. Bien sûr, on ne peut résumer le tout avec la loi du moindre effort, mais ce phénomène fait partie du problème.

L'esprit derrière le Droit à la paresse était que les être humains puissent profiter davantage de la vie et moins se faire chier au travail. Hors, cette jouissance demande souvent (si ce n'est toujours) certains efforts et ce qui est paradoxale, c'est que l'idéal prôner par le Droit à la paresse demande des efforts colossales....Qu'on ne semble pas prêtEs à fournir pour l'instant.

Autre problème majeur, c'est que l'on commence à manquer de solutions et bien qu'on puisse identifier les problèmes, on arrive difficilement à trouver des solutions à ces derniers (ce n'est pas sans me rappeler mes déboires avec la gent féminine, mais c'est une autre histoire).

L'histoire de l'humanité en est une d'exploitation et changer le cours des choses peut sembler désemparant.

On peut vouloir faire des efforts, toujours est-il qu'on doive savoir lesquels et pour en arriver à quoi.

2 commentaires:

Vanité a dit…

Intéressant billet, ça me donne peut-être une idée..

Anonyme a dit…

Je crois que les gens ont peine à s'imaginer une vie sans travail. Du moins, sans le travail qu'il connaissent, c'est à dire 40 heures semaine jusqu'à la retraite.

Il ne faut pas trop leur en vouloir, car les gens sont préparés et conditionnés (brainwashé) dès la petite école, à intégrer le marché du travail actuel. C'est à ça que l'école sert; préparer des travailleurs dociles.

Il ne faut pas s'attendre non plus à une révolution chez le peuple car les gens ont peur d'être libres. Ils ont la chienne d'être libéré de leur petite routine sécurisante et d'être parfaitement libre de faire se qu'il veulent de leur temps. Au lieu de penser à des alternatives au système actuel qui est désuet, ils vont s'évacher devant la télé et nourrir leur cerveau de merde comme le Banquier ou la Poule aux Oeufs d'Or. Tout pour le pas penser! Carrément adhérant!

Le changement viendra quand nous serons au bord du précipice et que nous, le peuple, réaliserons toute l'absurdité du système actuel. Nous ferons le bon choix si nous ne cèdons pas à la peur.